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chahrukhan

29 avril 2005

Sanjay Dutt

Né en 1959, Sanjay Dutt est le fils de Nargis, l’une des grandes stars féminines des années 50, et de Sunil Dutt, qui partage avec elle la vedette du célèbre Mother India. Il est donc tout destiné à une carrière cinématographique. C’est d’ailleurs son père qui le lance en 1981 avec Rocky, remake du film américain, dans lequel Sanjubaba impressionne par ses talents de boxeur. Avec le temps, il s’impose comme l’une des plus grandes stars du film d’action indien au même titre que Sunny Deol, exécutant lui-même la plupart de ses cascades.

Cependant, du côté de sa real life (par opposition à la reel life, sa vie « dans les bobines de film »), ses frasques défraient régulièrement la chronique : drogue, prison, détention d’armes illégale… Il est également fortement soupçonné d’entretenir des liens avec la pègre, l’underworld, comme on l’appelle (il n’est pas rare à Bombay que des gangsters rackettent des personnalités du cinéma, ou qu’ils financent des films pour blanchir de l’argent sale), ce qui font de lui un habitué des tribunaux. Pourtant, malgré sa réputation de bad boy, il est toujours l’une des stars les plus appréciées et les plus demandées de l’industrie, trouvant le temps de tourner parfois 3 films dans la même journée, apprenant ses répliques entre deux prises, jonglant avec les plateaux jusqu’à une heure avancée de la nuit...

sanjay_dutt

Au cinéma, il est surtout connu pour ses rôles de voyous, notamment dans Vaastav, biographie désespérée d’un petit truand qui a remporté le Filmfare Award 1999 (équivalent de l’Oscar du meilleur film). Il a aussi du succès dans les films de Sanjay Gupta (Kaante, ou le récent Musafir) où il campe un personnage récurrent de gangster décontracté à la gâchette facile. Dans ces deux derniers films, il a d’ailleurs enregistré lui-même ses chansons, chose rare si l’on sait que la coutume à Bollywood est d’employer des playback singers pour doubler les acteurs.

            Mais son succès est dû avant tout à son jeu très naturel, à fleur de peau, sans artifices ; plutôt que d’interpréter des personnages, il préfère souvent rester lui-même dans ses films. Il est notamment très chaleureux dans les films produits par Vidhu Vinod Chopra, comme le très touchant Munnabhai MBBS, dans lequel son père Sunil fait une belle apparition, ou bien Mission Kashmir, sorte de tragédie d’action à la Luc Besson, et peut-être l’un de ses chefs-d’œuvre.

            Les rares fois où il s’éloigne un peu de lui-même, c’est dans ses rôles de comique pur, comme dans les films de David Dhawan, le Jean-Marie Poiré indien qui aime le diriger en tandem avec le comique Govinda : dans Ek Aur Ek Gyarah par exemple, il surjoue plus qu’à l’accoutumée, même si cela contribue au rythme trépidant de cette comédie d’action.

            Sanjay Dutt reste donc un acteur qui réussit à être convaincant dans plusieurs genres de masalas très distincts, même si son image de Stallone indien lui colle toujours à la peau. En 2004 notamment, il a sorti 6 films, dont Deewaar, un film d’action efficace avec Amitabh, et surtout le curieux Rudraksh, sorte de Matrix de Bollywood, un véritable O.V.N.I. cinématographique où se mêlent mythologie hindoue et images de synthèse… Décidément, notre Sanjubaba a encore de beaux jours devant lui !

sanjcard

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29 avril 2005

Né en avril 1970, il tourne sont premier film en

Né en avril 1970, il tourne sont premier film en 1991, Phool Aur Kaante.

ajaygt21

29 avril 2005

Amitabh-Bachchan

Qu’on l’aime ou non, le seul acteur hindi étant apprécié à la fois de l’ancienne et de la nouvelle génération est Amitabh Bachchan. Comme les plus grands personnages du cinéma, tels Brando, Sinatra ou Delon, Bachchan cultive une image trouble, difficile à percevoir clairement, et essayer de percer à jour l’homme qu’il est s’avère être une tâchamit6e quasiment impossible

Né en 1942 à Allahabad en Inde, il est le fils du poète hindi Harivanshrai Bachchan, décédé récemment, et de Tejji Bachchan, femme aimant les mondanités, née à Karachi, à la culture en partie occidentale, élevée par une gouvernante anglaise, et éduquée dans un couvent. Amitabh Bachchan est donc déjà au départ issu d’un mélange paradoxal entre l’Occident et l’Orient.

Après avoir obtenu un diplôme artistique à l’Université de Delhi, il décide de tenter sa chance au théâtre puis, après plusieurs tentatives à Calcutta et à Delhi, il débarque à Bombay, capitale du cinéma hindi. Ses débuts au cinéma sont loin d’être fracassants : le jeune Bachchan est beaucoup trop timide et sa grosse voix déplaît. Il obtient son premier rôle dans Saat Hindustani en 1969 mais le film est un échec au box-office. A la même époque, il est engagé par le cinéaste d’art et essai Mrinal Sen pour faire la narration de son film Bhuvan Shome. On peut noter également qu’il fera la narration d’un film de Satyajit Ray en 1977 dans Shatranj Ke Khiladi.

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Mais sa carrière va réellement prendre son envol au milieu des années 70 lorsque sera instauré le rôle qui fera de lui la plus grande star hindi : le « angry young man », l’homme en colère. Car, pour se remettre dans le contexte, l’Inde des années 70 voit naître une révolte plus ou moins silencieuse de la population, et notamment des étudiants, contre la corruption généralisée et le malaise social ambiant. Les ouvriers commencent à se révolter et en 1974 éclate une grève des chemins de fer qui sera le point culminant de ce soulèvement. Beaucoup de réalisateurs vont mettre en image les nouvelles idées politiques qui circulent. Le personnage de Bachchan va être la figure cathartique de la classe moyenne indienne. Le premier film dans lequel apparaît le angry young man est Zanjeer en 1973. Suivront un nombre très important de films reprenant ce motif dont les plus mémorables sont Deewar et Sholay en 1975, Don en 1978, Laawaris en 1981, Shakti en 1982, … La popularité de ce personnage est à mettre au crédit du duo de scénaristes Salim-Javed, qui ont écrit la plupart des films cités précédemment. C’est ce qu’on pourrait qualifier de second âge d’or du cinéma hindi, après les années cinquante. Les films de cette époque utilisent les outils du film commercial habituels (chanson, mélodrame appuyé, …) pour aborder des sujets jusque là réservés au cinéma d’art et essai.

Mais une des forces de Bachchan est de ne pas se cantonner à un seul rôle stéréotypé comme beaucoup de ses pairs. Ainsi il tourne également des films romantiques comme Kabhi Kabhi en 1976 ou le sublime Silsila en 1981, film pour lequel sa femme, l’actrice populaire Jaya Bhaduri, sortira de sa retraite. Ou bien encore des comédies comme Namak Halal en 1982. C’est également un bon chanteur et on peut entendre sa propre voix dans de nombreux films, ce qui est assez rare dans le cinéma hindi pour être signalé. Il composera également la chanson Rang Barse du film Silsila. C’est donc un artiste complet, montrant ainsi que son statut de star n’est pas usurpé.

 

Pour beaucoup d’indiens, Bachchan dépasse de beaucoup ce statut de star. Ainsi en 1983, il a un accident très grave sur le tournage de Coolie, qui va plonger l’Inde tout entière dans un suspense et une inquiétude inhabituelle pour une star de cinéma. Chaque jour, les journaux font un point complet sur sa santé. Il arrive encore aujourd’hui que Bachchan tombe sur des personnes ayant priées pour lui ou jeûnées, attendant que la star sorte du coma. Ainsi un groupe de fanatiques du Sud de l’Inde a carrément fait de lui leur dieu et il existe un temple dans lequel il est prié. De même, lors d’une conférence de presse à l’Ile Maurice, il a raconté sa rencontre avec un fan particulièrement perturbé, qui lui a montré une image grandeur nature de lui faite avec son propre sang, sachant qu’il fait plus d’un mètre quatre-vingt dix… Réponse de l’intéressé : « Je lui ai dit qu’il aurait pu faire une plus petite image. » Ce côté anecdotique montre bien ce qu’on pourrait qualifier la Bachchan-mania.

 

Pourtant, paradoxalement, à partir du milieu des années quatre-vingt, la carrière de Bachchan ralentit. Il arrive à un âge où il ne peut plus jouer les jeunes et il doit envisager une nouvelle tournure à sa carrière. Il se dirige alors vers la politique, une des plus grosses erreurs de sa carrière. « Je sais que je n’aurais jamais dû faire de politique. J’ai retenu la leçon. Plus de politique. » Suivant l’exemple de bon nombre d’acteurs et scénaristes indiens, devenus des figures de la politique dans le Tamil Nadu, profitant volontairement de la confusion cinéma/réalité, Bachchan va entrer au Parlement indien en 1984, après un film participant officieusement à une belle propagande, intitulé Inquilab, et dans lequel il massacre des politiciens véreux dans la dernière séquence. Il obtient la majorité des voix grâce aux habitants d’Allahabad, sa ville natale, et à ses relations avec Indira Gandhi et son fils Rajiv, alors premier ministre indien. Il démissionnera de son siège après un scandale sur des ventes d’armes dans lequel il était directement impliqué, avec Rajiv Gandhi. Ses deux enfants, Abisheik et Shweta, seront très affecté par toute cette période, pendant laquelle ils allaient à l’école accompagnés de sept gardes du corps. Certains ont vu cette année une tentative de Bachchan de revenir discrètement sur le front politique lors d’une cérémonie officielle à Allahabad.

En 1995, il a fondé ABCL, Amitabh Bachchan Corporation Limited, une entreprise chargée de gérer son image et ses disques mais également celles d’autres acteurs. Alors que l’on pensait que cette société allait être le premier effort d’organiser le monde chaotique du cinéma hindi, un nouveau scandale éclate un an plus tard lorsque ABCL participe à l’organisation du concours Miss World à Bangalore, concours dont l’organisation et le résultat seront très critiqués.

 

La star n’est pas un enfant de chœur, ses échecs politiques et financiers le rendent plus humain et moins lisse que ses interviews veulent nous le faire croire.

En 2000, alors que sa carrière a beaucoup souffert, il revient sur le devant de la scène en présentant la version indienne de Qui veut gagner des millions ?, Kaun Banega Crorepati ? Il fait des choix cinématographiques plus judicieux passant du rôle du père dans Ek Rishtaa et Khabi Khushi Kabhie Gham en 2001, à des rôles plus musclés dans Aks en 2001, Aankhen en 2002 ou Kaante en 2003. Il est l’acteur le mieux payé du cinéma hindi, en moyenne un million de dollars, et reste à plus de soixante ans une valeur sûre. Il est le premier acteur indien dont la figure de cire trône chez Madame Tussaud, l’équivalent anglais du Musée Grévin, et il a été nommé Star du Millénaire dans un sondage réalisé par la BBC, devant Chaplin, Laurence Olivier et Brando.

 

Plus de trente ans de carrière, plus de 125 films, Big B, tel qu’il est surnommé, a marqué de son empreinte le cinéma hindi. Pouvant tout jouer, son charisme indéniable s’est imposé doucement mais sûrement et il semble que l’avenir continue de favoriser l’acteur qui a encore plus d’un film dans son sac. On a souvent cherché un héritier à Bachchan et à part Shahrukh Khan, la relève s’avère impossible. Bachchan aura également apporté au cinéma hindi un professionnalisme et une ambition d’ouverture qui font de lui plus qu’un acteur, plus qu’une star, mais un véritable personnage, avec ses défauts et ses qualités, ses contradictions et ses erreurs.

« J’ai toujours dit que les acteurs doivent être traités avec prudence. Nous avons besoin de beaucoup de compréhension. Beaucoup de choses peuvent nous détruire. Nous sommes cassé à l’intérieur. Non, nous ne vivons pas une vie normale… »

   amit12amit121

29 avril 2005

Hrithik Roshan

hrithik1Né en 1974, fils du producteur Rakesh Roshan, Hrithik Roshan est à ce jour le meilleur danseur de Bollywood, il a été d'ailleurs en 2002 la star N°1 d'un show de danse "Hearthrobs" qui a fait le tour du monde.

Après avoir enchaîné les rôles de "beau garçon bodybuildé", il a fait la preuve de son talent avec un rôle d'handicapé mental dans KOI...MIL GAYA, qui lui a valu le Filmfare Award de meilleur acteur en 2003.

29 avril 2005

Salman Khan

Né en décembre 1965, il est le fils du scénariste Salim Khan, qui a co-écrit des films très célèbre comme Sholay ou Mr India. Il tourne son premier film en 1988 et c'est en 1994 qu'il atteint le rang de star avec Hum Aapke Hain Koum... salman5gt3

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29 avril 2005

Aamir Kahn

aamir32Né en mars 1965, il tourne son premier film à 8 ans et c'est à 23 ans avec le film Qayamat Se Qayamat Tak qu'il obtient son premier grand succès. Avec Lagaan il produit son premier film qui est une magnifique réussite international.

29 avril 2005

shahruklh-khan

shahrukh_khanShahrukh Khan est considéré comme la plus grande star indienne de la décennie, le seul à pouvoir être comparé à l'immense Amitabh Bachchan, star incontestée de Bollywood depuis trente ans.

Né le 2 novembre 1965 à Delhi, Shahrukh Khan, musulman, est marié à une hindoue, ce qui reste exceptionnel en Inde. Ils ont deux enfants, Aryan né en 1997 (qui joue le rôle de son fils dans Kabhie Khushi Kabhie Gham) et Suhana née en 2000.

Il commence sa carrière d'acteur par une série télévisée, Fauji en 88.  Son premier grand succès est Baazigar en 1993, il y joue une personnalité double et trouble où il montre déjà toutes les facettes de son immense talent. Ses plus grands succès des années 90 l'associent à l'actrice Kajol : Dilwale Dulhania le Jayenge puis Kuch Kuch Hota Hai restent des références en matière de comédies romantiques Bollywood.

En 2000, Shahrukh Khan crée sa maison de production, Dreamz Unlimited, avec l'actrice Juhi Chawla et le réalisateur Aziz Mirza. Sous cette bannière sont produits Phir Bhi Dil Hai Hindustani, Asoka et Chalte Chalte entre 2000 et 2003.

Kabhi Kushi Kabhie Gham en 2001 où il retrouve Kajol, ainsi qu'Amitabh et Jaya Bachchan, Kareena Kapoor et Hrithik Roshan, est un des films les plus accomplis de ces dernières années, avec Devdas en 2002 où il incarne le rôle titre sous la direction de Sanjay Leela Bhansali. 

Shahrukh Khan a également produit en 2004 avec son épouse Gauri le premier film de son amie et chorégraphe Farah Khan, Main Hoon Na.

Surnommé "le roi de Bollywood", Shahrukh Khan remplit les salles de cinéma du nord au sud de l'Inde, et ses films rencontrent de plus en plus de succès "overseas", aux quatre coins de la planète, parfois même davantage qu'en Inde, comme Chalte Chalte ou Kal Ho Na Ho.

Son show "Temptations 2004" a fait le tour du monde et remporté un large succès, d'Atlanta à Chicago, de Londres à Düsseldorf, de Dubaï à Colombo en passant par le Surinam et l'Afrique du Sud. (et Paris, la prochaine fois ?!)

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